Le 1er juin, Jean-Marie Le Pen, président du Front national entre 1972 et 2011, s'est senti en «tristesse» après l'officialisation le 1er juin par sa fille Marine Le Pen – son successeur depuis 2011 – du changement de nom du parti en Rassemblement national. Le «menhir» a tweeté le soir même : «1er Juin, jour de deuil pour les frontistes. Le FN âgé de 46 ans a disparu, sabordé par les siens.»
Dans la journée, peu avant l'officialisation du changement de nom, Jean-Marie Le Pen avait rédigé un communiqué dans lequel il estimait que le «honteux effacement» de l'«identité» du parti constituait «le coup le plus rude que le Front national ait jamais reçu depuis sa fondation».
«C'est une longue et courageuse histoire militante que l'on renie [...] seuls les adversaires [...] tireront bénéfice de cette trahison», a-t-il poursuivi.
Après une consultation par courrier menée depuis le 9 mai auprès des militants, Marine Le Pen a annoncé le 1er juin qu'avec une participation de 53% des adhérents du FN, ceux-ci avaient validé à 80,81% le changement de nom de la formation politique. Le parti conservera la flamme de son logo, gage de ralliement des militants rétifs à ce changement de nom.
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