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Pour Donald Trump, Obama et Poutine se haïssent, la Maison Blanche nie en bloc

Alors que les relations russo-américaines sont plutôt tendues, le milliardaire Donald Trump a assuré que s'il était élu président, il pourrait «très bien s'entendre avec Vladimir Poutine». La Maison Blanche a répondu à ces propos.

Lors d'une intervention hier en Ecosse, le milliardaire américain et candidat à la présidentielle Donald Trump, a considéré que les relations entre Washington et Moscou étaient désastreuses : «Il (Poutine) hait Obama et Obama le hait lui aussi. Nos relations sont tout simplement désastreuses», a-t-il déclaré.

En matière de relations russo-américaines, Trump se considère en réalité tout simplement comme l'homme de la situation, ajoutant : «Moi, je pense que je m'entendrais très bien avec Monsieur Poutine, sincèrement. Les gens disent "comment ça ?" Je leur dis, "si, si, vous m'avez bien entendu"».

A Glasgow, Donald Trump n’a également pas manqué de s’en prendre à la candidate démocrate Hillary Clinton qu’il a qualifiée de «pire secrétaire d’Etat que les Etats-Unis aient jamais connu».

«Elle détruit tout depuis qu'elle est secrétaire d'Etat et maintenant elle voudrait devenir présidente ?» s'est-il offusqué.

Invité à commenter les déclarations de Donald Trump, John Ernest, un des porte-paroles de Barack Obama a assuré que les présidents russe et américain pouvaient au contraire «parler directement et ouvertement, y compris de questions sur lesquelles ils sont en désaccord».

Pour John Ernest, les États-Unis et la Russie peuvent entretenir «une collaboration efficace sur des sujets très divers», citant notamment l'exemple de l’accord sur le programme nucléaire iranien.

Selon plusieurs sondages récents, la popularité du milliardaire américain ne cesse de monter, tandis que ce dernier est connu pour ses positions fermes et ses déclarations polémiques. Ainsi, au début de sa campagne, Donald Trump avait qualifié les immigrés illégaux d’Amérique Latine de «violeurs».

Il y a peu, Trump avait également parlé de son rival, l’influent sénateur John McCain, dont il a évoqué la captivité au Vietnam durant la guerre, ajoutant que ce n’était pas «digne d’un héros».

Il avait par la suite confirmé ses propos, refusant de présenter des excuses à son rival et ajoutant que si sa popularité était «aussi élevée», c'était parce que les américains en avaient «marre des politiciens qui pratiquent la langue de bois».