Selon le communiqué officiel, le cinquième membre de la cellule avait déjà trouvé la mort dans une opération terroriste en Irak.
L'une des personnes arrêtées est spécifiquement soupçonnée d'avoir facilité le départ en Irak des quatre autres. Ces dernières avaient alors pris part aux opérations de l'Etat islamique, tant en Irak qu'en Syrie, après s’être entraînés sur le maniement des armes.
Ces arrestations et ce démantèlement interviennent un mois après l'attentat sanglant commis contre une mosquée chiite qui avait fait 26 victimes. Cet acte, le plus sanglant jamais commis dans le pays, avait alors été revendiqué par Daesh, le premier commis par l'organisation terroriste au Koweït. Cependant le ministère de l'intérieur a expressement indiqué que le cas des cinq personnes arrêtées n'est pas lié à l'attentat du 26 juin.
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Après cet attentat, le ministre koweïtien de l'Intérieur, cheikh Mohammad Khaled Al-Sabah, avait alors averti lors d’un débat parlementaire: «Nous sommes en état de guerre. Oui, nous avons démantelé une cellule terroriste mais il y a d’autres cellules que nous allons frapper».
Le petit émirat du Golfe avait alors lancé de vastes opérations contre les activistes islamistes, estimant que Daesh visait à créer des tensions religieuses entre les chiites et les sunnites du pays.
Par la suite, 29 suspects, dont sept femmes, avaient été inculpés par la justice koweïtienne pour implication dans l'attentat. Leur procès doit s'ouvrir ce 4 août même si cinq des accusés, en fuite, seront jugés par contumace.