Emmanuel Macron a assuré le 8 mai que la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni regrettaient «la décision américaine de sortir de l’accord nucléaire iranien». «Le régime international de lutte contre la prolifération nucléaire est en jeu», a poursuivi le président de la République française sur Twitter.
Emmanuel Macron a ajouté : «Nous travaillerons collectivement à un cadre plus large, couvrant l’activité nucléaire, la période après 2025, les missiles balistiques et la stabilité au Moyen-Orient, en particulier en Syrie, au Yémen et en Irak.»
Dans un communiqué conjoint publié par la suite, Paris, Londres et Berlin ont annoncé : «Nos gouvernements restent déterminés à assurer la mise en oeuvre de l’accord et travailleront à cet effet avec les autres parties qui resteront engagées.»
Un peu plus tôt, Donald Trump avait annoncé depuis Washington que les Etats-Unis se retiraient de l'accord sur le nucléaire iranien, conclu en 2015 sous Barack Obama, après 21 mois de négociations acharnées entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni), plus l'Allemagne.
L'Iran a de son côté affirmé qu'il resterait dans cet accord, même sans Washington. Téhéran s'est par ailleurs dit ouvert à un dialogue avec les Européens, les Russes, et les Chinois.
Lire aussi : Donald Trump annonce le retrait des Etats-Unis de l'accord nucléaire iranien