Le 8 mars 2014, le vol MH370 disparaissait au dessus de l'Océan indien, emportant avec lui ses 239 passagers. Un mystère qui avait engendré des mois de recherches, impliquant plusieurs pays et l'utilisation de technologies de pointe, allant jusqu'au satellite. En vain. Plus d'un an après le drame, la carcasse de l'avion n'a toujours pas été retrouvée. Un nouvel indice pourrait avoir fait surface, près des rivages de la Réunion. Un débris de deux mètres est apparu, mercredi 29 juillet, et de fortes présomptions de son appartenance au MH370 de sinistre mémoire sont avancées.
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Les enquêteurs, qui sont en route, jeudi 30 juillet, vers l'île française de l'Océan indien, devraient pouvoir déterminer s'il s'agit bien d'un morceau du MH370 d'ici deux jours. Si leur expertise prévaut toute forme de spéculation, elle n'empêche pas les autorités concernées de se montrer confiante dans leur certitude. D'après des sources officielles australiennes, il est «parfaitement possible» que le débris, dont on suppose qu'il vient d'une aile de l'appareil, se soit laissé porter jusqu'à la Réunion, à près de 4 000km du lieu estimé du crash. D'après une source américaine, les enquêteurs de la sécurité aérienne ont de «fortes certitudes» que le débris provient bien de l'aile du Boeing 777.
D'après des sources officielles, les enquêteurs, parmi lesquels se trouve un spécialiste de la sécurité aérienne de Boeing, ont identifié la pièce comme un flaperon : un morceau du bord de fuite de l'aile qui contrôle, entre autres, les ailerons et les rabats. Une pièce fréquemment utilisé sur les Boeing 777.
Cette enquête pourra peut-être, enfin, apporter des éclaircissements sur la disparition du MH370, qui après son décollage de Kuala Lumpur, n'était jamais parvenu jusqu'à Pékin.