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«Sans majorité, il y aura des élections», prévient Tsipras qui espère une «réduction de la dette»

La Grèce pourrait de nouveau retourner aux urnes, prévient Alexis Tsipras. En cause, l'incapacité du Premier ministre a obtenir un vote dans son sens au parlement.

Ira-t-on vers de nouvelles élections en Grèce ? C'est possible à en croire Alexis Tsipras. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a déclaré ce mercredi que son gouvernement sera obligé d'organiser des élections législatives anticipées s'il ne regagne pas la majorité parlementaire perdue lors des deux derniers votes au parlement.

Les deux dernières propositions du gouvernement d'Alexis Tsipars sur les réformes exigées par les créanciers ont ainsi été acceptées par le parlement, mais pas par son groupe, ce qui place le Premier ministre dans une situation inconfortable. 36 députés Siryza ont ainsi voté contre le plan du chef du gouvernement lors du dernier vote, le 22 juillet.

«Si nous n'avons pas de majorité parlementaire, nous serons contraints à des élections», a-t-il donc prévenu lors d'une interview à la radio Sto Kokkino.

Par cette déclaration, le leader de Syriza, élu Premier ministre le 26 janvier 2015 espère convaincre les députés de son parti opposés à l'accord avec les créanciers du pays de le soutenir à nouveau pour mettre en oeuvre les réformes à venir.

Par ailleurs, au cours de cette interview, le Premier ministre grec s'est dit confiant dans l'espoir d'obtenir, en novembre, une réduction de la dette de la Grèce. «Ce qui est très important, c'est que nous avons eu un engagement (des créanciers, ndlr) pour une réduction de dette, qui interviendra en novembre après le premier audit du programme» d'aide financière dont la Grèce négocie actuellement les modalités avec les bailleurs de fonds du pays, UE et FMI, a assuré le dirigeant grec.