Comme un air de Guerre froide et d'épais mystère entoure cette découverte. L'épave aurait été trouvée au large de la côte Est de la Suède, à environ 1,5 mille marin (soit 2,8 km) au large. Selon Ocean X Team, l'équipe qui a approché l'engin la première, le mini-submersible mesure environ 20 mètres de long pour 3,5 mètres de large.
Toujours selon l'équipe de plongeurs, des lettres cyrilliques sur la coque indiquerait qu'il est russe.
D'après les premières observations, le sous-marin est complètement intact et n'a pas de dégâts visibles sur la coque.Cependant les écoutilles complètement fermées font craindre que l'équipage n'ait pas pu s'échapper quand le sous-marin a coulé.
Un sous-marin, plusieurs hypothèses
Les autorités suédoises n'ont pour le moment pas confirmé cette découverte. Pourtant certains établissent déjà un lien entre cette découverte et l'engin qui avait pénétré les eaux territoriales suédoises en octobre 2014. A l'époque, la Suède avait confirmé l'incursion d'un «sous-marin de petite taille» dans ses eaux. Le pays avait mené par la suite une opération d'envergure en mer Baltique, dans l'archipel de Stockholm, opération durant laquelle plus de 200 hommes avaient été mobilisés pour un coût de 1,4 millions d'euros.
Cette opération avait élé la plus importante menée par l'armée suédoise depuis la fin de la Guerre froide. Mais elle n'avait abouti officiellement à aucun découverte.
Mais certains objectent que les caractères cyrilliques inscrits sur le coque font apparaître des lettres qui n'ont plus d'usage moderne depuis 1917. L'hypothèse se fait alors que l'épave pourrait être celle du sous-marin russe «Som» disparu lors de la première guerre mondiale. Le lieu de la découverte correspond ainsi au lieu où le Som avait disparu en 1916, après une collusion avec un navire suédois.
Quoiqu'il en soit, selon les usages et la pratique du droit international, la Suède n'a pas le droit de renflouer le sous marin russe sans l'accord de la Russie. En effet, tout engin militaire ayant fait naufrage étant considéré comme un cimetière militaire, il faut précisément l'aval du pays à qui cette épave appartient.