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Une décision de Hollande «dans les prochaines semaines» sur la vente des Mistral à la Russie

Jean-Yves le Drian avait affirmé qu'on ne les vendrait pas. Les deux navires «Vladivostok» et «Sébastopol», qu'attend encore la Russie, stationnent toujours à Saint-Nazaire. Paris ayant interrompu le processus de vente à cause de la crise en Ukraine.

Va-t-on assister à un dénouement, dans l'affaire de la vente des deux Mistral à la Russie ? Le Président de la République François Hollande a annoncé qu'il prendrait sa décision «dans les prochaines semaines», lors d'un dîner avec l'association de la presse présidentielle. «Nous sommes dans des obligations contractuelles», a déclaré le Président. «Nous sommes dans cette discussion qui se prolonge et qui renverra forcement à une décision que j'aurai à prendre et que je prendrai dans les prochaines semaines», a-t-il ajouté.

Les deux navires devaient être remis en novembre 2014 et à l'automne 2015 à la Fédération de Russie. Un processus qui a été mis à mal par les accusations d'implication du pays dans la crise ukrainienne. Face aux critiques émanant de l'Union Européenne (UE) et des États-Unis, la France avait décidé de suspendre le contrat de vente qui liait les Mistral à la Russie. Cette dernière, qui avait déjà déboursé la somme de 785 millions d'euros, se serait vue proposer une résiliation officielle du contrat, d'après un quotidien économique russe. Une situation qui aurait forcé la France à rembourser le montant déjà payé par la Russie et qui aurait signifié faire une croix sur un contrat évalué à un total de 1,2 milliard d'euros, et signé par le prédécesseur de François Hollande, Nicolas Sarkozy.

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