Des spéculations douteuses concernant le gouvernement grec sont apparues à la fin de la semaine, alors que le plan accepté par leur Premier ministre auprès des créanciers internationaux passe mal. Au moins 149 députés se sont exprimés contre la décision de Tsipras de prendre d’autres mesures d’austérité en échange de 86 milliards d’euros pour l’obtention de nouveaux crédits.
On accuse deux anciens ministres, le ministre de l’énergie Panagiotis Lafazanis et le ministre des Finances Yannis Varoufakis d’être les auteurs de cette idée.
Lafazanis, qui suit une ligne politique dure, appelle sans cesse au retour à la drachme. Il insiste que ce retour permettrait au gouvernement de payer les salaires et les pensions si la Grèce quittait la zone euro. «Le sauvetage de l’économie grecque et du peuple grec est la raison principale d’une telle décision. C’est une obligation absolue que le gouvernement gouverne selon la constitution», a-t-il déclaré.
Selon le rapport du journal britannique Financial Times, Lafazanis aurait proposé d’arrêter le gouverneur de la banque grecque Yannis Stouranaras s’il s’opposait au siphonage des comptes bancaires.
Un autre journal conservateur Kathimerini daily affirme que l’ancien ministre des Finances Yanis Varoufakis parlait aussi de la création d’un système capable de pirater la plateforme de l’administration fiscale du pays afin de créer un système bancaire parallèle, au cas où le système présent s’effondrerait.
Néanmoins, les membres de Syriza nient toutes ces accusations en les qualifiant de «mensongères, fantaisistes et anticommunistes».