Bachar al-Assad a qualifié la période actuelle de «cruciale» en ajoutant qu’«il n’y a pas de compromis» pour le moment, rapporte l’agence Reuters. L’agence Bloomberg a rapporté qu’al-Assad «soutient toute sorte de dialogue politique pour mettre fin à la guerre civile – même si son effet est limité». Mais il a souligné qu’une initiative qui n’a pas pour base la lutte contre «terrorisme» sera «creuse» et «vide de sens».
Le président syrien a noté qu’il est impossible d’arrêter la terreur avec «des discours critiques et la création de coalitions», rapporte ITAR-TASS. L’agence cite Bachar Al-Assad qui insiste sur le fait que des pays occidentaux «payent maintenant d’avoir soutenu le terrorisme». «Maintenant, ils [dans les pays occidentaux] font de l’esbroufe, ayant lancé une campagne politico-militaire et d’information contre la terreur. Mais la Syrie se méfie des pays occidentaux, car ils suivent un double discours», a souligné le président.
De plus, cela se passe, selon Bachar al-Assad cité par l’agence Reuters, face au soutien croissant qu’accordent des pays comme l’Arabie Saoudite aux groupes armés qui ont pour objectif de le renverser. Au contraire, le président a félicité la Russie et la Chine pour leur support au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations-Unies.
Le conflit militaire qui se poursuit en Syrie depuis mars 2011 a déjà fait, selon les chiffres de l’ONU, plus de 200 000 morts. Les forces du régime résistent aux assauts des organisations terroristes telles que Daesh et Jabhat al-Nosra.