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Des hôtesses de Formule 1 accusent les féministes de leur avoir fait perdre leur job

«Le politiquement correct devient fou» : c'est le diagnostic d'une «grid girl» après la décision du nouveau propriétaire de la F1 d'abandonner la tradition des hôtesses. Elles se sont mobilisées, pointant notamment du doigt les féministes.

La décision était tombée le 31 janvier : l'entreprise américaine Liberty Media, nouveau propriétaire du championnat du monde de Formule 1 décidait d'abandonner la tradition des «grid girls», ces hôtesses au physique avantageux chargées d'accompagner les pilotes sur la piste avant le départ. Un virage qui a fait réagir les membres de cette profession en péril.

Le politiquement correct devient fou

«C'est ridicule que des femmes qui affirment "se battre pour les droits des femmes" disent aux autres ce qu'elles devraient faire ou ne pas faire. On nous empêche de faire un travail que nous aimons et dont nous sommes fières. Le politiquement correct devient fou !» a tempêté l'hôtesse britannique de F1 Rebecca Cooper sur Twitter.

Sa compatriote Lauren Jade-Pope a prononcé un diagnostic similaire sur le réseau social : «Les féministes nous ont fait perdre notre job. J'ai été grid girl pendant huit ans et je ne me suis jamais sentie mal à l'aise. J'adore mon travail et si ce n'était pas le cas, je ne le ferais pas. Personne ne nous force à le faire. C'est notre choix.»

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«Nous sommes plus vêtues que les adolescentes dans les supermarchés. Je suis à la retraite mais je pense à ces filles qui ont perdu une importante source de revenus parce que les féministes pensent mieux savoir que les autres alors qu'elles n'ont pas le moindre indice. C'est frustrant», a pour sa part analysé Michelle Westby, ancienne hôtesse de Formule 1 devenue pilote.

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