Le 3 février, la presse italienne rapporte qu'un homme a ouvert le feu sur des passants, dans la ville de Macerata, dans le centre du pays. Au moins six personnes, des migrants africains, ont été blessées, selon les médias locaux. «Les blessés sont de nationalité étrangère», a précisé la police dans un tweet.
Selon la chaîne de télévision publique RAI, il semblerait que le tireur ait visé des personnes noires. La maire de la ville, Romano Carancini, a demandé dans un message posté sur Facebook au habitants de rester cloîtrés chez eux jusqu'à nouvel ordre, car «un homme armé dans un voiture [faisait] feu dans la ville».
Après avoir mené une chasse à l'homme dans les rues de la ville, la police a fini par arrêter le tireur présumé, qui est un habitant de Macerata, blanc, selon la RAI. L'homme, retrouvé en possession d'un pistolet, portait une écharpe tricolore sur l'épaule et a fait un salut fasciste après être sorti de son véhicule, selon plusieurs médias italiens.
Les coups de feu ont notamment été entendus dans les quartiers de Via Palato et de Via dei Velini, selon la BBC qui cite des médias locaux, deux endroits clés dans l'enquête sur le meurtre d'une jeune Italienne de 18 ans, dont le corps a été retrouvé découpé en morceaux le 31 janvier. Dans cette affaire qui a suscité un fort émoi en Italie, un Nigérian avait été arrêté.
Selon le Corriere della sera, la police examine si le tireur a agi en relation avec cette affaire sans parvenir à établir aucun lien pour l'instant.