«France is back» (traduction, «la France est de retour»), voici le slogan qu'a lancé Emmanuel Macron le 24 janvier aux leaders politiques et économiques lors du sommet de Davos. Prônant une mondialisation plus équilibrée, Emmanuel Macron a, semble-t-il, convaincu les commentateurs étrangers.
Pour Guillaume Duval, éditorialiste pour Alternatives économiques, le discours d'Emmanuel Macron avait effectivement «de la gueule [...] et que cela avait donné une bonne image de la France».
«Il a insisté à de nombreuses reprises sur le fait qu’il fallait préserver, renforcer, rétablir le multilatéralisme pour régler toute sorte de problèmes, que ce soit ceux du terrorisme, que ce soit sur le plan militaire mais aussi ceux de la finance, du commerce, mais aussi ceux du climat [...] à revivifier le multilatéralisme à une époque où celui-ci est quand même assez largement remis en cause notamment par l’action de Donald Trump», ajoute Guillaume Duval.
D'ailleurs, ce dernier insiste que si Emmanuel Macron semble être l'une des figures de proue des dirigeants occidentaux, «c'est dû à une faiblesses des autres dirigeants occidentaux», estime-t-il. «Donald Trump est un peu une figure repoussoir pour la plupart des Occidentaux, en tout cas des Européens. Les Britanniques sont dans une crise assez importante à la suite du Brexit. L’Allemagne n’a toujours pas de gouvernement. L’Italie ne s’en sort pas. L’Espagne est très occupée avec la Catalogne, etc. Donc sur le plan des leaders occidentaux, européens en particulier, il a effectivement un champ qui est assez libre pour l’instant», argumente-t-il.
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