Le gouvernement américain a annoncé le 18 janvier la création d'une nouvelle division ministérielle consacrée aux libertés de conscience et religieuse, qui soutiendra les médecins et infirmiers refusant d'accomplir certains soins qu'ils estiment contraires à leurs convictions.
Cette division devrait notamment offrir un appui aux professionnels de santé qui ne veulent pas être associés aux avortements ni s'occuper de personnes transgenres. La nouvelle entité administrative a été fondée au sein du département de la Santé et des services sociaux, dont les responsables et des élus républicains ont pris la parole lors d'une cérémonie.
«Le président [Donald] Trump a promis aux Américains que son gouvernement défendrait énergiquement les droits relevant de la conscience et de la liberté religieuse. Cette promesse est tenue aujourd'hui», s'est félicité Eric Hargan, secrétaire par intérim.
Cette initiative inquiète des associations, qui redoutent une discrimination dans l'accès aux traitements médicaux dont pourraient souffrir certaines catégories de la population. «Personne ne devrait se voir refuser des soins, y compris un avortement sûr et légal», a réagi l'organisation de planning familial Planned Parenthood.
La création de la nouvelle division du département a été annoncée à la veille de la «Marche pour la vie» à Washington, grand rendez-vous annuel des militants opposés à l'avortement. Le président américain s'exprimera, par lien vidéo, lors de ce rassemblement.
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a pris différentes mesures visant le droit à l'avortement et à la contraception, ainsi que les droits des personnes transgenres.
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