L'énergie nucléaire laisse toujours une trace. D'autant plus quand il y a une catastrophe, comme cela a été le cas le 11 mars 2011 à Fukushima, au Japon. Quatre ans plus tard, de drôles de fleurs apparaissent, comme l'a montré l'utilisateur de Twitter @San_kaido en postant plusieurs photos sur son compte.
Sur ces dernières, prises par un habitant vivant à 110 kilomètres de Fukushima, on peut voir des marguerites «mutantes», avec deux coeurs et d'une forme très étrange. Un cliché qui rappelle les photos prises quelques années après la catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine, en 1986.
Si l'information n'a pas été confirmée, cette apparition de plantes «mutantes» ne serait pas une surprise, surtout quand on sait que la radioactivité entraîne des mutations génétiques, et que d'importantes fuites d'eau radioactive continue de se produire sur le site de Fukushima. Le site fukushima-diary.com a d'ailleurs recensé à plusieurs reprises ces plantes très étonnantes. Plusieurs rumeurs ont aussi fait part de poissons qui auraient subi des mutations génétiques.
Cette photo, postée le 27 mai dernier, commence à apparaitre dans les médias alors que le gouvernement japonais envisage de lever l'ordre d'évacuation et de rendre possible le retour d'habitants à proximité de Fukishima.
L'organisation Greenpeace a dénoncé cette intention, expliquant que la zone a proximité de Fukushima reste particulièrement contaminée. « Les résultats de l'analyse des échantillons prélevés sur place ont révélé des niveaux de rayonnement qui rendent un retour impossible du point de vue de la santé publique et de la sécurité », plaide l'organisation.
La catastrophe nucléaire de Fukushima a eu lieu le 11 mars 2011, suite à un séisme dans l'océan Pacifique, et un tsunami. Suite à un premier arrêt des systèmes de refroidissement des réacteurs nucléaires, un taux de radioactivité 1000 fois supérieur à la normale avait été constaté à proximité de la centrale. Une explosion s'était ensuite produite entraînant l'effondrement d'une partie de la centrale nucléaire. Des travaux sont prévus pour les 40 années à venir pour réparer les dégâts.
Cet accident nucléaire de niveau 7, le plus élevé, avait entraîné l'évacuation d'une importante zone à risque de plus de 30 000 personnes.
Par ailleurs, plus de 15 000 personnes avaient péri lors du tsunami qui avait déferlé sur la côte japonaise.