A l’instar de la capitale Tunis, plusieurs villes tunisiennes ont vécu de nouvelles scènes de violences dans la nuit du 9 au 10 janvier 2018. Face à ces débordements, le Premier ministre tunisien, Youssef Chahed, a appelé au calme tout en accusant les «vandales qui ne servent pas la Tunisie». Selon le ministère tunisien de l’Intérieur, plus de 600 personnes ont été arrêtées depuis le 8 janvier, date du début de la contestation contre les mesures d’austérité décidées par les autorités tunisiennes et la hausse des prix. On dénombre par ailleurs, la mort d’une personne dans la ville de Tebourba (nord du pays).