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Tsipras parle de «compromis» après le vote d'un nouveau paquet de réformes par le parlement

Athènes a approuvé une deuxième série de mesures exigée par les créanciers internationaux de la Grèce en vue de garantir un nouveau programme de sauvetage qui permettrait à la Grèce de rester dans la zone euro.

Le débat de mercredi soir au parlement ainsi que le vote au cours duquel le Premier ministre Alexis Tsipras a réussi à obtenir plus de la moitié des voix, ouvre la voie à de nouvelles négociations sur le renflouement.

Le vote a eu lieu longtemps après que plusieurs milliers de manifestants anti-austérité aient quitté ​​la place Syntagma dans le centre d'Athènes, non loin du parlement où ils s'étaient rassemblé au milieu d'une forte présence policière, pour condamner les conditions de sauvetage, les qualifiant d'acte de trahison contre les attentes et les espoirs du peuple grec.

Le Premier ministre Alexis Tsipras a eu du mal à convaincre les membres de son parti Syriza que l'accord était un compromis équitable entre la volonté de la nation et la possibilité que la Grèce soit exclue de la zone euro si elle ne suit pas les demandes des créanciers.  

«Les forces conservatrices au sein de l'Europe continuent d'insister de vouloir faire sortir la Grèce de l'Euro», a déclaré Tsipras aux parlementaires, cité par Bloomberg.

«Nous avons choisi un compromis qui nous oblige à mettre en œuvre un programme auquel nous ne croyons pas et nous allons devoir le faire, car les choix que nous avons sont très difficiles», a déclaré le Premier ministre grec.

36 des 149 députés de Syriza ont voté contre ou se sont abstenus. Ils étaient 39 à refuser le premier lot de réformes lors du vote de la semaine dernière. Cependant, grâce à l'appui de l'opposition et des partis pro-européens, le projet de loi a passé le vote sans difficulté. 

Selon le gouvernement grec, dès que le Parlement adoptera définitivement la deuxième série de mesures d'austérité, les négociations de sauvetage commenceront immédiatement et devront être concules d'ici la fin Août.

La Grèce doit rembourser 3,2 milliards d'euros supplémentaires à la Banque centrale européenne (BCE ) d'ici le 20 Août. Ainsi, le Pays pourrait avoir grandement besoin de ce programme de sauvetage d'un montant d'environ 86 milliards d'euros pour se sortir de l'impasse.