«Ce que nous observons pour le moment est le mouvement du matériel militaire qui est retiré de la ligne de front», a raconté lundi à RT le chef adjoint de la mission d’observation spéciale de l’OSCE en Ukraine Alexandre Hug.
Il a précisé qu’en vue de s’assurer des intentions des rebelles, les observateurs avaient besoin d’obtenir «des informations complémentaires pour s’assurer que les armes ne sont pas tout simplement déplacées mais sont effectivement retirées est resteront en retrait».
Samedi, les forces anti-gouvernementales à Donetsk et à Lougansk dans l’Est ukrainien ont annoncé leur décision unilatérale de retirer les armes légères, d’un calibre jusqu’à 100 mm à trois kilomètres de la ligne de front.
Le retrait, sous le contrôle de l’OSCE a commencé dimanche, plus de moitié des armes étant retirées avant lundi soir, selon le porte-parole de la république autoproclamée de Donetsk Edouard Bassourine. Les forces rebelles envisagent le retrait complet de ce type d’armes et du matériel militaire de la ligne de front mardi, a précisé Bassourine.
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Dans le même temps, Kiev continue d’amasser de l’équipement militaire toujours plus près de la ligne de front, a déclaré le porte-parole lundi, en citant les informations de missions de reconnaissance.
«Nous avons des doutes quant à la volonté des ukrainiens de retirer leurs forces, de la même façon que l’ont fait les rebelles», a également estimé sur RT l’ancien ministre de la défense allemand Willy Wimmer.
Dimanche, le centre de Donetsk a été bombardé par les forces ukrainiennes, des obus ayant atteint un quartier d’habitation et un hôpital, tuant un civil. L’OSCE a confirmé l’utilisation par Kiev d’armes de calibre de plus de 120 mm, interdites selon les accords de Minsk II.