Le dessin, d'apparence anodine, montre une famille qui en rentrant chez elle, découvre des immigrés dans son salon. Le père leur demande qui ils sont, et l’un d’eux répond : «des réfugiés».
Cette caricature illustre la décision des autorités d’installer les demandeurs d’asile dans des logements vides, ce qui a provoqué de vives réactions de la part d’une partie de la population, en particulier à Rome et Trévise.
Le dessin a été vivement critiqué, dès sa parution, taxé de racisme.
Face à la tournure des événements, la rédaction du Corriere della Sera a réagi en relayant les dires du dessinateur Giannelli : «Mon intention était de tourner en dérision ceux qui craignent de voir débarquer des réfugiés chez eux. La satire, c’est aussi le paradoxe».