La tournée africaine entamée par Emmanuel Macron le 27 novembre n'est pas de tout repos. A peine arrivé dans le pays, le président français suscite déjà de vives réactions des habitants du Burkina Faso, première étape de son voyage sur le continent. Le 28 novembre, le convoi qui l'accompagne sur place a été caillassé, comme l'attestent plusieurs témoignages partagés sur les réseaux sociaux.
Devant l'université de Ouagadougou, où un discours présidentiel est prévu, des voitures ont été détruites. Des étudiants auraient également érigé des barricades en scandant des slogans contre «l'impérialisme et l'anticolonialisme». Sur place, des affrontements ont éclaté entre manifestants et forces l'ordre.
Dans la nuit du 27 au 28 novembre, peu de temps après l'arrivée d'Emmanuel Macron à Ouagadougou, une grenade avait été lancée contre des militaires français. Le président a atterri deux heures après l'attaque qui a fait trois blessés dont un grave.
Frayeur après le tweet alarmiste d'un journaliste
Le journaliste Hugo Clément, passé par l'émission Quotidien sur TMC et annoncé prochainement chez Konbini, a dans un premier temps publié un message alarmiste sur Twitter annonçant une attaque sur le convoi accompagnant le président, en précisant : «On ne sait pas où est Macron.»
Les internautes lui ayant signifié l'ambiguïté de son message, il a ensuite supprimé ce tweet et s'est excusé, évoquant un maladresse de sa part.