«Nous espérons que l’accord avec l’Iran aidera d’autres pays du Moyen-Orient à rester sur le bon chemin, y compris dans le domaine nucléaire, et à éviter une nouvelle course aux armements dans la région», a déclaré Vitali Tchourkine lundi au cours du Conseil de sécurité de l'ONU.
«De nouvelles conditions favorables apparaissent pour l’émergence au Moyen-Orient d’une zone, libre d’armes de destruction massive, pour la recherche conjointe des pays du Moyen-Orient d’une solution aux problèmes concernant la sécurité régionale et pour l’unification de leurs efforts dans la lutte contre la menace terroriste», a-t-il poursuivi.
L’ambassadeur russe auprès de l’ONU a aussi noté que le travail de tous les négociateurs mérite la «meilleure note»., Il a en particulier souligné le rôle de l’Autriche et de la Suisse qui ont «assuré des conditions optimales permettant d’atteindre le succès aux pourparlers», et la participation du Kazakhstan qui a organisé quelques-unes des réunions.
«On voudrait que cette expérience réussie grâce à l’effort de chacun, loin de tout calcul politique, soit utilisé pour la résolution d’autres situations critiques où une issue positive ne peut être atteinte qu’à travers la collaboration», a noté le diplomate.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l'unanimité une résolution prévoyant la levée progressive des sanctions internationales contre l’Iran. Cependant, le texte précise qu’aucune sanction ne sera levée avant que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n'aura présenté un rapport confirmant que Téhéran a bien adopté des mesures prévues par l’accord de Vienne.