Le document souligne «l’importance des efforts politiques et diplomatiques déployés» par l’Allemagne, la Chine, les Etats-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni, l’UE et l’Iran «afin de parvenir à une solution globale, de long terme et convenable» au problème iranien, qui marque «un tournant fondamental dans l’examen de la question».
Le Conseil de sécurité déclare en outre souhaiter établir avec l’Iran «une nouvelle relation», en notant que les sanctions prévues par ses résolutions précédentes «n’ont plus de raison d’être».
Cependant, le texte précise qu’aucune sanction ne sera levée avant que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n'aura présenté un rapport confirmant que Téhéran a bien adopté des mesures prévues par l’accord de Vienne. Ces mesures, qui visent notamment d’empêcher l’Iran de se doter de l'arme nucléaire, incluent, par exemple, la limitation du nombre de ses centrifugeuses et de son stock de matière fissile et les inspections régulières des installations nucléaires iraniennes par les experts de l’AIEA.
Dans le cas où Téhéran respecte l’accord, sept résolutions prises par l’ONU depuis 2006 qui comprennent les sanctions commerciales et financières contre l’Iran «seront abrogées». Toutefois, les embargos sur les armes conventionnelles et les missiles balistiques resteront en vigueur pendant cinq et huit ans respectivement.
En savoir plus : L'accord sur le nucléaire iranien en quatre points
Le 14 juillet à Vienne, le groupe des négociateurs internationaux 5 + 1 et l’Iran ont pu conclure, au bout de 20 mois de négociations difficiles, un accord longtemps souhaité qui permettra à la communauté internationale de s’assurer du caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire de Téhéran, en échange de l’abolition des restrictions internationales, étranglant l’économie de ce pays.