Le coup d'envoi de la période de sélection de la ville qui hébergera l'Exposition universelle de 2025 a été donné ce 15 novembre 2017 – un an après le dépôt de la candidature de Paris en novembre 2016, laquelle a déclenché le processus de dépôt de candidature d'autres villes.
A cette occasion, Paris ainsi que les trois autres villes candidates – Ekaterinbourg (Russie), Osaka (Japon) et Bakou (Azerbaïdjan) – se sont prêtées pendant 20 minutes chacune par la voix de leurs représentants à leur deuxième présentation devant les délégués du Bureau international des Expositions (BIE), réunis en assemblée générale à Paris (siège de l'organisation).
La ville russe a résumé son projet avec la profession de foi suivante : «Changer le monde : innovations et vie meilleure pour les futures générations». «La Russie, en la personne de son président et des organes de pouvoir locaux et législatifs, assure que toutes les conditions nécessaires seront réunies pour que l’Exposition internationale de 2025 se déroule à la perfection et au plus haut niveau», a souligné le ministre russe de l'Industrie et du Commerce, Denis Mantourov.
La ville d'Ekaterinbourg est prête à fournir un terrain de 555 hectares pour cet événement, ce qui en ferait le plus grand dans l’histoire des expositions mondiales. Si l’exposition a lieu à Ekaterinbourg, la capitale de l’Oural «héritera» d’un nouveau quartier résidentiel, de sites sportifs, culturels et commerciaux, et d’infrastructures de transports et de voirie.
La connaissance à partager, la planète à protéger
La France a pour sa part choisi le thème «La connaissance à partager, la planète à protéger». Le président du Groupement d’intérêt public qui porte la candidature française a mis en avant la notoriété de la France, la mobilisation du président de la République Emmanuel Macron, mais aussi un modèle économique qui ne fait pas «appel à de l'argent public».
Sollicité pour plaider la cause de la candidature de Paris et le choix de Paris-Saclay (Essonne) pour accueillir l'événement, le mathématicien et député La République en marche (LREM) Cédric Villani, au côté de jeunes du monde entier, a parlé science et environnement.
Le projet français s'articule autour d'une sphère de 80 mètres de haut, au centre d'un «village global» de 110 hectares. Organisée en France, l'Exposition pourrait accueillir 40 millions de visiteurs avec des retombées économiques évaluées à 23 milliards d'euros.
Après une mission d'enquête du BIE sur le terrain, à la mi-mars 2018, une autre présentation est prévue au mois de juin suivant avant le choix du pays hôte dans un an jour pour jour, 15 novembre 2018.
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