Le président russe a atterri en début d'après-midi, le 1er novembre, à Téhéran, à la tête d’une importante délégation russe. Durant sa visite, le dirigeant russe doit discuter en tête-à-tête avec le président iranien Hassan Rohani et être reçu par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.
Selon le Kremlin, ces discussions bilatérales porteraient notamment sur la coopération entre les deux pays, le conflit en Syrie et la situation induite par les menaces américaines concernant l'accord international sur le nucléaire iranien signé en 2015.
Après ces discussions, Vladimir Poutine doit participer à un sommet avec ses homologues iranien Hassan Rohani et azéri Ilham Aliev qui l'a précédé dans la capitale iranienne. Lors de la rencontre, une attention particulière sera accordée à la discussion des perspectives de coopération économique et commerciale entre les trois pays, selon le communiqué diffusé par le Kremlin.
Le conflit syrien au cœur de la visite
La Russie et l'Iran sont les principaux alliés étrangers des autorités de Damas face aux différents groupes rebelles, et parrainent, avec la Turquie, des négociations sur les aspects militaires, humanitaires et techniques pour tenter de mettre un terme à la guerre en Syrie.
La dernière visite de Vladimir Poutine à Téhéran, en novembre 2015, avait été l'occasion d'afficher une entente parfaite entre la Russie et l'Iran sur la question syrienne.
Cette année, le président russe est arrivé à Téhéran au lendemain de l'annonce par le Trésor des Etats-Unis de nouvelles directives mettant en œuvre une loi, promulguée en août par le président américain, et instituant de nouvelles sanctions contre la Russie et l'Iran, deux pays que ce texte législatif qualifie d'«adversaires de l'Amérique».
La Russie, partenaire de longue date de l'Iran, dénonce régulièrement, comme Téhéran, l'«unilatéralisme» des Etats-Unis et le recours de Washington à l'arme des sanctions économiques pour faire avancer ses objectifs de politique étrangère.
Moscou a aussi vivement dénoncé les récents propos de Donald Trump qui a menacé de faire sortir son pays de l'accord sur le nucléaire iranien conclu entre l'Iran et le Groupe des 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, soit le Conseil de sécurité de l'ONU, plus l'Allemagne).
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