C'est un geste unilatéral. Les rebelles de la République auto-proclamée de Lougansk, en Ukraine, ont annoncé un retrait de leurs armes de moins de 100 millimètres de calibre. Une sourcre militaire officielle a annoncé que les rebelles n'avaient pas l'intention de faire avancer le conflit vers un nouveau stade.
Le chef de la direction de la Milice populaire de Lougansk a précisé que : «Aujourd'hui, suivant les ordres de Igor Plotnisky, le chef de la Milice populaire de la République de Lougansk, nous entamons un retrait unilatéral de nos armes d'un calibre de moins de 100 millimètres de la ligne de front, à une distance d'au moins trois kilomètres». Il a ajouté que «malgré la complexité de la situation militaire et politique en Ukraine [la République populaire de Lougansk ne va pas] provoquer un nouveau cycle dans le conflit».
«[Nous] montrons notre adhérence aux accords de Minsk [et] nous entamons cette étape de manière ouverte et unilatérale, dans l'espoir d'un résultat similaire du côté ukrainien».
La possibilité d'un retrait des armes à Lougansk et Donetsk, sur les fronts Est de l'Ukraine, avait été évoquée, samedi 18 juillet.
«Nous sommes prêts à passer à une nouvelle étape pour la paix», avaient annoncé les forces rebelles dans un communiqué. «Dans ce but, [nous sommes prêts] à retirer nos unités de tanks et de véhicules blindés»
Une décision qui intervient malgré plusieurs violations des accords de Minsk par les autorités ukrainiennes, notamment sur la question du retrait des armes lourdes. Des unités de mercenaires, telles que la Bataillon Aidar, avaient désobéi aux ordres du gouvernement de quitter leur position sur le front, ce qui avait provoqué de nouveaux combats.