Le président russe a apposé sa signature au décret d'application des sanctions économiques onusiennes visant la Corée du Nord, dans le cadre de son programme nucléaire. Ces sanctions avaient été décrétées en novembre 2016.
Le décret, d'une quarantaine de pages, vise notamment à mettre en place des mesures de rétorsions contre 11 Nord-Coréens participant au programme nucléaire du Pyongyang.
Au même moment, une délégation nord-coréenne est arrivée à Saint-Pétersbourg pour participer au sommet de l'Union interparlementaire.
Un nouveau train de sanctions a été voté le 12 septembre dernier par le Conseil de sécurité. Ce texte prévoit notamment une limitation des importations de gaz, de pétrole brut et de produits raffinés, ainsi que l'interdiction des exportations nord-coréennes de textiles. Le document avait notamment été amputé des mesures les plus dures réclamées par Washington et rejetées par Moscou, à savoir l’embargo total sur le pétrole, l'expulsion des migrants économiques et les sanctions personnelles contre Kim Jong-un.
Vassili Nebenzia, l'ambassadeur russe auprès de l'ONU, avait fait savoir que Moscou ne soutenait pas les ambitions nucléaires de la Corée du Nord mais doutait de l'utilité des sanctions pour parvenir à une issue pacifique à la crise. Il a ajouté que la Russie continuerait à plaider en faveur de la solution sino-russe, dite du «double gel» : suspension du programme nucléaire et balistique nord-coréen et arrêt des exercices militaires conjoints des Etats-Unis et de la Corée du Sud.