L'armée israélienne a annoncé que des tirs effectués en direction d'Israël depuis une batterie située en Syrie, à quelque 50 kilomètres de Damas, le 16 octobre avaient entraîné une riposte de la part d'avions israéliens survolant le territoire libanais à ce moment-là, provoquant la destruction de la batterie de missiles impliquée.
Les appareils israéliens n'ont pas été endommagés par les tirs, a fait savoir le lieutenant-colonel Jonathan Conricus.
Le porte-parole de Tsahal a ajouté : «Par l'intermédiaire de nos services de renseignement, nous savons qu'il s'agissait d'une batterie contrôlée par le régime syrien et nous les tenons pour responsables de ce tir.»
La Syrie n'a pas apporté de commentaire sur cette frappe. Bien que considéré comme un Etat ennemi d'Israël, le pays frontalier n'a pas échangé de tirs avec l'Etat hébreu depuis le cessez-le-feu de 1974.
Tsahal évite «autant que possible» la confrontation avec les forces russes
Les autorités israéliennes ont précisé que leur armée évitait autant que possible les affrontements avec les forces russes qui aidaient Damas à combattre les rebelles.
Alors que le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, est attendu en Israël le 16 octobre, Jérusalem a assuré qu'il avait été informé des frappes en temps réel.
Le porte-parole de Tsahal a ajouté que l'attaque sur l'aviation israélienne dans le ciel libanais avait un caractère inédit, excepté une fois en mars 2017, lorsque cette même batterie avait déjà manqué son tir.
Lire aussi : Trois Israéliens tués par un Palestinien près d'une colonie en Cisjordanie