«Nous sommes en train de sonder [le gouvernement nord-coréen], nous leur demandons : "voulez-vous discuter" ?», a déclaré le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson le 30 septembre, cité par l'agence de presse Reuters.
«Nous disposons de lignes de communication avec Pyongyang, nous ne sommes pas dans le noir complet, nous avons deux, trois canaux de communication ouverts», a-t-il assuré.
Plus tard dans la journée, la porte-parole du département d'Etat a cependant précisé que Pyongyang n'avait pas changé de position au sujet de son programme nucléaire, condamné par la communauté internationale : «Les officiels nord-coréens n'ont montré aucun signe d'intérêt pour des pourparlers sur la dénucléarisation.»
Ces déclarations interviennent alors que le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un sont engagés depuis quelques mois dans une violente escalade verbale.
La dernière salve date du 28 septembre, lorsque Pyongyang a qualifié le président américain de «vieux fou» qui «calomnie la dignité» du gouvernement nord-coréen. Deux jours plus tôt, le dirigeant américain avait accusé les autorités nord-coréennes d'avoir torturé «au-delà de l'imaginable» Otto Warmbier, un jeune homme de 22 ans décédé après 18 mois de détention en Corée du Nord.