«Kim Jong-un de Corée du Nord, clairement un fou qui ne craint pas d'affamer et de tuer son peuple, va être mis à l'épreuve comme jamais !», a tweeté Donald Trump le 22 septembre.
Quelques heures plus tôt, c'est le leader nord-coréen qui avait pris pour cible le locataire de la Maison Blanche.
«Je materai par le feu le gâteux américain mentalement dérangé», avait lancé Kim Jong-un, accusant son homologue américain de l'avoir insulté lui et son pays «sous les yeux du monde entier», et d'avoir «livré la plus féroce déclaration de guerre de l'histoire».
Cité par l'agence de presse nord-coréenne KCNA, le dirigeant faisait référence au discours de Donald Trump lors de l'Assemblée générale des Nations unies à l'ONU, lors duquel le président des Etats-Unis avait menacé la Corée du Nord de «destruction totale».
L'escalade verbale faisait suite à l'adoption de nouvelles sanctions contre Pyongyang par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Le gouvernement nord-coréen avait alors riposté, le 21 septembre, promettant la «détonation la plus puissante» d'une bombe à hydrogène dans l'océan Pacifique.