Parmi l'équipage, cinq membres ont été retrouvés vivants et amenés à l'hôpital pour des examens de contrôle, tandis que les corps de deux autres équipiers auraient été identifiés, cette information n'a cependant pas encore été confirmée.
«Il n'y avait pas de munitions à bord. L'avion s'est écrasé dans une zone désertique, aucun bâtiment au sol n'a été détruit», a annoncé le ministère de la Défense dans un communiqué. La cause du crash pourrait être la panne de trois turbo-générateurs (des unités de puissance dédiées à l'alimentation de l'appareil).
Un avion de transport AN-12 et un hélicoptère MI-8 ont été déployés pour retrouver l'équipage, qui a échappé au crash. Le bombardier TU-95, surnommé «l'ours», est un appareil stratégique à quatre moteurs. Il a été introduit dans les effectifs de combat de l'armée soviétique en 1956 et devrait continuer à voler avec l'aviation russe jusqu'en 2040. Il peut transporter jusqu'à 12 000 kg de missiles, ainsi que des charges nucélaires.
C'est la seconde catastrophe que le ministre Russe de la Défense, Sergueï Choïgou, affronte en une semaine. Après l'effondrement d'un bâtiment militaire en Sibérie qui a fait 23 morts, lundi 13 juillet, c'est le crash d'un appareil de combat aérien stratégique : un bombardier TU-95, qui vient perturber son agenda.