France

Disneyland Paris présente ses excuses pour avoir refusé à un garçon d'être une «princesse d’un jour»

Une mère britannique s'est indignée du refus par le parc d'attractions français d'accorder à son enfant de trois ans un accès à l'activité «Princesse d'un jour». Disneyland Paris a fait amende honorable et a rappelé son attachement à la «diversité».

On ne reprendra plus Disneyland Paris à interdire aux jeunes garçons de vivre un conte de fées de princesse.

Le 30 août, une maman britannique du nom d'Hayley McLean-Glass s'est indignée, dans une lettre ouverte adressée au parc d'attraction français et publiée sur son blog, que son fils de trois ans se soit vu interdire l'accès à l'activité «princesse d'un jour», proposée par Disneyland Paris (il s'agit d'un service de déguisement et maquillage). 

La mère avait en effet souhaité offrir à son enfant une journée de princesse dans un hôtel du parc, dans la mesure où celui-ci adore les héroïnes de l'univers Disney. «Il porte sa robe chérie d’Elsa [du film La Reine des neiges] toute la journée, tous les jours… Il refuse même de l’enlever lorsqu’il doit aller se coucher», rapporte Hayley McLean-Glass. Or, sa demande d'inscription à la journée de princesse a reçu une réponse négative. «A ce jour, il n’est pas possible de réserver "princesse d’un jour" pour un garçon», lui a-t-on fait savoir.

Une réponse qui a mis la mère de l'enfant amateur de princesses hors d'elle : «Si une petite fille veut être un super héros, elle peut l’être. Si elle veut être un jedi, elle peut l’être. Elle peut être tout ce qu’elle veut… comme Walt Disney le disait lui-même "Si tu peux le rêver, tu peux le faire !"… Sauf si tu es un petit garçon qui veut devenir une princesse à Disneyland apparemment», a-t-elle regretté sur son blog, suscitant une certaine polémique sur les réseaux sociaux et dans la presse française.

Disneyland Paris a finalement contacté la famille et lui a présenté ses excuses pour lui avoir fourni «une information erronée», selon le site Mashable FR, lié à France 24.

Un porte-parole du parc d'attraction français a en outre voulu éteindre la polémique en évoquant, sur le site d'ITV News, un «incident isolé qui ne reflète pas la politique ou les opinions de Disneyland Paris», un établissement attaché selon lui à la diversité.

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