Le 19 août, le journal El Espanol rapportait que les terroristes qui ont commis les attentats en Catalogne avaient été contraints de revoir leur plans après l'explosion de leur planque à Alcanar, dans la soirée du 16 août. Les policiers y avaient découvert plus de 120 bonbonnes de gaz, qui auraient pu servir à la fabrication d'engins explosifs.
D'après une source judiciaire citée par l'AFP, l'un des quatre suspects des attentats encore en vie, Mohamed Houli Chemla, a reconnu devant un juge le 22 août que la cellule préparait une attaque de plus grande envergure que les attaques de Barcelone du 17 août et de Cambrils dans la nuit du 17 au 18. 15 personnes ont perdu la vie et plus de 120 ont été blessées.
Mohamed Houli Chemlal, blessé dans la déflagration de la maison d'Alcanar où la cellule aurait préparé les attaques, est à ce titre un suspect clef pour les enquêteurs : il est le seul vivant dont on sache avec certitude qu'il a séjourné dans cette maison et qui puisse raconter ce que les suspects y faisaient.
«Sur les quatre personnes que nous avons en garde à vue, évidemment toutes sont interrogées et certaines ont apporté des informations intéressantes», avait déclaré le 20 août le chef de la police de Catalogne, le major Josep Lluis Trapero, laissant entendre que certains des détenus avaient parlé.
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