«Kim Jong-un de Corée de Nord a pris une décision très sage et très raisonnée», a tweeté le 16 août Donald Trump depuis New York, où il passe quelques jours. «L'alternative aurait été à la fois catastrophique et inacceptable !», a ajouté le président américain.
La tension s'est fortement accrue sur la péninsule coréenne ces dernières semaines après les tests réussis, mais interdits par la communauté internationale, de deux missiles nord-coréens présentés comme intercontinentaux par Pyongyang et capables, selon les experts, de frapper la côte ouest des Etats-Unis et peut-être même la côte est.
Donald Trump avait choisi d'adopter un ton très martial pour répondre à ce que Washington voit comme une provocation, promettant notamment «le feu et la colère» au gouvernement de Kim Jong-Un, allusion à la puissance nucléaire américaine.
La situation s'est encore envenimée lorsque l'armée nord-coréenne a fait part de son intention de lancer, par-dessus le Japon, quatre missiles de portée intermédiaire à proximité de l'île américaine de Guam, qui abrite une base aérienne stratégique pour les opération de Washington dans la région.
Mais le 15 août, Kim Jong-un a souhaité calmer les choses en expliquant qu'il allait «observer encore un peu le comportement idiot et stupide des Yankees» avant d'éventuellement lancer ses missiles.
Le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, a déclaré peu après que les Etats-Unis restaient toujours ouverts au dialogue avec Pyongyang, mais sous conditions.
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