«C'est le plus grand vote de la révolution bolivarienne en 18 ans», a lancé Nicolas Maduro le 31 juillet sur la place Bolivar, au centre de Caracas, à l'issue de l'élection de l'Assemblée constituante du Venezuela.
Se félicitant du fort taux de participation au scrutin, 41,5% validés par le Conseil national électoral (CNE), soit plus de huit millions de Vénézuéliens, le président a déclaré : «Le moment d'une nouvelle histoire est venu.»
«On se fiche de ce que dit Trump ! Ce qui nous importe, c'est ce que dit le peuple du Venezuela !», a encore lancé Nicolas Maduro.
L'opposition avait appelé à boycotter le scrutin, estimant qu'il faisait la part trop belle aux chavistes (du nom d'Hugo Chavez, prédécesseur de Maduro, qui se réclame de son héritage) alors que les violences entourant le processus électoral ont fait des dizaines de morts ces derniers jours, du côté des partisans de Nicolas Maduro comme de celui de ses adversaires.
A l'annonce des résultats, le leader de l'opposition de droite, Henrique Capriles, a déclaré : «Nous ne reconnaissons pas ce processus frauduleux, pour nous il est nul, il n'existe pas.» Il a dénoncé un «massacre», évoquant les violences, et une «fraude», en parlant du scrutin.
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