«Si les décisions déterminantes ne sont pas prises dans les heures qui viennent, il n'y aura pas d'accord. C’est le signe clair que la prise de décision dans deux ou trois semaines ne sera que plus difficile», a déclaré Federica Mogherini, la patronne de la diplomatie européenne, à Vienne où se déroulent les négociations sur le dossier nucléaire iranien depuis un peu plus d’une semaine.
Le ton est radicalement opposé du coté iranien, dont le chef de la diplomatie, Mohammad Javad Zarif, envisage au contraire de rester à Vienne aussi longtemps que cela sera nécessaire. Il a en outre fait remarquer qu’il ne resterait pas en Autriche, s’il n’était pas persuadé de parvenir à un accord.
Plus tôt dans la soirée, le secrétaire d’Etat américain John Kerry et son homologue français Laurent Fabius, eux aussi, ont commenté la situation et se sont montrés optimistes quant au déroulement des négociations, sans pour autant nier qu’un bon nombre de problèmes persistait, et notamment l’absence de décision concernant les points déterminants de cet accord.