Le 17 juillet, Séoul a tendu la main à Pyongyang afin de réduire les tensions dans la péninsule coréenne. Cette offre de dialogue est la première depuis l'arrivée au pouvoir en mai du président Moon Jae-In, perçu comme plus ouvert à la négociation que son prédécesseur.
La rencontre proposée par le ministère serait la première réunion inter-coréenne officielle depuis décembre 2015. L'ancienne présidente Park Geun-Hye avait refusé de renouer le dialogue tant que Pyongyang ne prendrait pas de mesure concrète pour la dénucléarisation de la péninsule.
«Nous faisons la proposition d'une réunion visant à mettre un terme aux activités hostiles qui font monter la tension militaire le long de la frontière terrestre», a déclaré dans un communiqué le ministère sud-coréen de la Défense.
Le ministère sud-coréen de la Défense s'est prononcé en faveur d'une entrevue à Panmunjom, le «village de la trêve», à la frontière entre les deux Corées. La Croix-Rouge insiste aussi pour qu'y soit relancées le 1er août les réunions entre les familles coréennes séparées depuis la guerre (1950-1953).
Des millions de personnes ont été séparées pendant la guerre de Corée qui a entraîné la partition de la péninsule. Le conflit s'est conclu par un armistice plutôt que par un traité de paix et les deux Corées sont, techniquement, toujours en guerre. Les communications transfrontalières sont interdites.
Les réunions de familles avaient véritablement été initiées après un sommet historique en 2000. Une rencontre par an était organisée. Mais les régulières tensions entre les deux pays ont eu raison de ce rythme et plusieurs réunions ont été annulées par la Corée du Nord à la dernière minute.
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