Le 11 juillet, une visite de Vladimir Poutine dans un monastère orthodoxe sur l’île de Valaam, dans le nord-ouest de la Russie, avait fait la une des médias pour une raison loin d’être religieuse.
Dans une vidéo officielle, on peut voir le président russe arriver au volant d’une Mercedes, puis garer la voiture devant le monastère. Ayant quitté le siège du chauffeur, il ouvre une porte arrière. C'est à ce moment que l'on aperçoit, sur le siège arrière, un morceau de tissu rouge et une main, pointant du doigt le dos du président.
Si la scène n'a duré que 10 secondes à peine, cela a suffi pour lancer de folles rumeurs concernant ce passager, rebaptisé «dame en rouge» par certains, qui assuraient qu'il s'agissait de la compagne de Vladimir Poutine.
L’incident a suscité un tel intérêt que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dû commenter la situation. Il a fait savoir que le mystérieux passager assis à l'arrière de la voiture n'était autre... qu'un membre du service de sécurité de Vladimir Poutine. Dmitri Peskov a précisé que le président «voulait prendre quelque chose» à l’arrière du véhicule. Il s'agissait apparemment d'un sac dans lequel se trouvait une icône religieuse.
«Le président est arrivé au volant de sa voiture et a ouvert la portière arrière, derrière laquelle il y avait un agent de sécurité, ce qui est logique. Ce dernier tenait un sac rouge avec une icône à l'intérieur», a déclaré l'attaché de presse du Kremlin Aleksandr Volkov sur sa page Facebook.
«J'ai tenu ce sac moi-même entre mes propres mains 10 minutes plus tard, alors je peux vous assurer que c'était une icône très lourde. Le président n'aurait pas été à l'aise s'il avait dû la porter seul jusqu'à la cathédrale», a-t-il ajouté.
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