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Allemagne : des femmes se battent dans un bus pour ranger leurs poussettes, trois policiers blessés

Trois policiers ont été blessées alors qu'ils intervenaient pour calmer une dispute entre quatre mères qui avait viré au pugilat à bord d'un bus bondé. Les femmes se disputaient la place prévue pour ranger les poussettes.

Quoi de plus beau et de plus puissant que l'instinct maternel ? Celui-ci peut toutefois se révéler redoutable dans certaines circonstances... Des policiers de Brême, en Allemagne, l'auront appris à leurs dépens.

C'est en effet une féroce altercation qui s'est déroulée le 8 juillet dernier dans la localité d'Alter Dorweg, dans la métropole de Brême, à proximité d'un centre commercial très fréquenté le week-end, comme le rapporte la police locale. Quatre mères de famille se sont retrouvées à bord d'un même autobus, chacune munie d'une poussette, sans qu'aucune d'elle n'accepte de céder sa place. L'irritation cédant rapidement le pas à la plus élémentaire des courtoisie, les quatre femmes sont rapidement passées des invectives aux injures, puis des insultes aux mains. 

L'une des femmes a alors décidé d'appeler son mari en renfort, tandis que l'autobus demeurait immobilisé. Son époux, ayant également appelé l'un de ses frères à l'aide, est arrivé sur les lieux en même temps que la police. Les agents ont alors tenté de calmer les femmes qui continuaient leur rixe, avant d'être pris à parti par les deux hommes.

«Le mari est alors sorti de ses gonds», raconte le rapport de police. «Il a alors attaqué l'un des policiers, tandis que son frère frappait une policière», peut-on également lire. Tandis que plus d'une cinquantaine de badauds se massaient autour de la scène pour le moins inhabituelle, d'autres policiers ont alors été appelés en renfort.

Au total, pas moins de trois policiers ont été blessés. Les deux frères ont été placés en garde-à-vue pour agression, refus d'obtempérer et outrage à agent. L'agitation provoquée par cette altercation violente s'est rapidement dissipée et l'autobus à pu repartir, sans les poussettes cette fois.

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