«Ce serait du gâteau [pour le Nord] d'anéantir les forces marionnettes [du Sud]... d'autant que nous sommes maintenant capables de détruire le sol continental américain», a déclaré Pyongyang, selon un communiqué du 6 juillet de l'agence de presse officielle nord-coréenne KNCA, en qualifiant le régime de Séoul de «gangster» et de «pantin militaire».
Le 4 juillet, Pyongyang s'était félicité du lancement réussi d'un missile intercontinental, que des experts estiment capable d'atteindre l'Alaska, alors que l'objectif avoué des autorités nord-coréennes est d'être en mesure de menacer le sol continental américain avec leur feu nucléaire.
Moins de 24 heures après cet essai, largement condamné par la communauté internationale, Séoul et Washington ont répliqué par plusieurs tirs de missiles simulant une attaque contre le régime de Pyongyang.
Les forces sud-coréennes et américaines ont tiré de la péninsule plusieurs missiles de courte portée qui se sont abattus en mer du Japon. De plus, le président sud-coréen Moon Jae-in a plaidé pour des «sanctions plus intensives» à l'encontre de son voisin du Nord – à l'inverse de Moscou. «Tout le monde doit admettre que les sanctions ne vont pas résoudre le problème», a déclaré le vice représentant de la Russie auprès de l'ONU, Vladimir Safronkov, le 5 juillet.