«Nous estimons à ce stade qu'il pourrait y avoir jusqu'à 15 000 civils, peut-être même 20 000, dans les dernières poches de la vieille ville où sont retranchés les derniers djihadistes», a déclaré à l'AFP Lise Grande, coordinatrice humanitaire de l'ONU pour l'Irak, le 6 juillet.
Plus de huit mois après le début de l'offensive pour reprendre Mossoul à Daesh, ce dernier ne contrôle plus qu'une petite portion de la deuxième ville du pays.
Mais la lutte contre Daesh dans son dernier bastion, dans l'ouest de la ville, est acharnée et les civils pris au piège sont «en grand danger», selon Lise Grande.
«Les conditions dans lesquelles vivent les personnes bloquées dans les petites poches [djihadistes] sont terribles, il y a des pénuries de toutes sortes», a-t-elle déclaré.
«Les civils sont pris dans les bombardements et les échanges de tirs. Les combattants [de Daesh] les ciblent s'ils cherchent à partir», a encore affirmé Lise Grande.
Quelque 700 000 civils ayant fui Mossoul sont toujours déplacés, selon elle.