«Je pense qu'après [Hugo] Chavez et Fidel [Castro], Vladimir Poutine [Ariel] Ortega et Evo [Morales], font partie de "la top league" des leaders politiques», a déclaré le 30 juin auprès des journalistes la star du football argentin et mondial Diego Maradona. Le célèbre sportif se trouve actuellement en Russie pour assister à la finale de la Coupe des Confédérations, une compétition internationale de football qui sert de répétition générale à la Coupe du Monde 2018. RT en a profité pour lui poser quelques questions.
«[Vladimir] Poutine est un homme qui peut apporter la paix [...] dans ce monde», a assuré l'Argentin, n'hésitant pas à qualifier le président russe de «phénomène». S'il n'a pas tari d'éloges sur Vladimir Poutine, Diego Maradona a moqué le président américain en déclarant : «Pour moi, [Donald Trump] est plutôt un comique [...] un dessin-animé.»
L'ancien footballeur de 56 ans a par ailleurs ajouté qu'il ne pensait pas que les Etats-Unis représentaient une puissance dominante dans les relations internationales. «Les Etats-Unis ne sont plus les shérifs», a-t-il déclaré.
«[Le continent latino-américain ressent] une pression croissante de la part de la droite. Par droite, j'entends les Etats-Unis», a-t-il précisé, soulignant : «La droite est plus forte maintenant. La droite a davantage d'argent. Ils peuvent acheter beaucoup de choses.»
Scandalisé par cette situation, Diego Maradona a enfoncé le clou en expliquant : «Auparavant, sous les [gouvernements précédents], les gens avaient au moins de la nourriture, mais maintenant en Argentine il y a des gens qui meurent de faim. C'est triste. C'est très triste. Et cela ne concerne pas seulement l'Argentine, c'est le cas du Brésil également.»