Fusillade dans un hôpital à New York, un mort et six blessés

- Avec AFP

Fusillade dans un hôpital à New York, un mort et six blessés© Mike Segar Source: Reuters
La police de New York
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Un homme est mort et plusieurs personnes ont été touchées par des tirs vendredi 30 juin après-midi dans un hôpital du Bronx, à New York, a fait savoir la police. Le tireur qui a ouvert le feu a trouvé la mort.

Un homme a ouvert le feu dans un grand hôpital du Bronx, à New York, tuant un médecin et blessant six autres personnes, avant de se donner la mort, selon les autorités new-yorkaises.

Le tireur était lui aussi docteur, un ancien employé de l'hôpital, ont précisé le maire Bill de Blasio et le chef de la police James O'Neill, écartant l'hypothèse d'un acte terroriste. 

Le tireur, dont l'identité n'a pas été confirmée dans l'immédiat, a pénétré dans l'établissement en blouse blanche, muni d'une arme automatique qu'il avait apparemment dissimulée sous ses vêtements, selon les autorités.

La fusillade s'est déroulée au Lebanon Hospital, l'un des plus grands du Bronx avec près de 1 000 lits, peu avant 15h, alors que de nombreux patients étaient en consultation. 

La police a rapidement bouclé le quartier et encerclé l’hôpital, postant des hommes en armes sur les toits alentour et fouillant le bâtiment étage par étage.

Le tireur a finalement été retrouvé mort au 17e étage de cet établissement situé sur l'une des principales artères du Bronx, après s'être apparemment tiré lui-même dessus, d'après James O'Neill. 

Le médecin décédé, une femme dont l'identité n'a pas été immédiatement précisée, a été retrouvé allongé non loin de lui.

«Dieu merci, ce n’est pas un acte terroriste, c'est un incident isolé, une affaire liée au travail. Ça n'en est pas moins tragique ou horrible», a déclaré le maire, à l'occasion d'un point de presse devant l'hôpital.

Plusieurs témoins ont raconté la panique que la fusillade a provoquée. Un dénommé Garry Trimbie a ainsi raconté à l'AFP avoir reçu un appel de sa fiancée, employée à l’hôpital, vers 15h15. «Elle pleurait, elle a dit que quelqu'un avait commencé à tirer, et que les employés avaient couru et s'étaient barricadés dans la pièce d'où elle appelait», a-t-il témoigné.

«C'est mon tour»

Une femme enceinte, qui avait une consultation au 14e étage, a néanmoins salué la réaction du personnel. 

«J'ai fait ce qu'on m'a dit, et je suis saine et sauve. Ils nous ont dit d'aller dans une pièce et de nous cacher, on était barricadés. Le personnel contrôlait la situation», a-t-elle déclaré à l'AFP, en ne donnant que son prénom, Tamara.

«J'ai appris depuis longtemps : quand on est enceinte, il ne faut jamais paniquer», a-t-elle ajouté, avec le sourire malgré tout. 

«On n'est pas surpris quand quelque chose comme ça arrive dans des hôpitaux comme celui-ci. Ça va avec vivre à New York», a déclaré à l'AFP une infirmière. «Je me suis juste dit : "c'est mon tour !"».

Garry Trimbie était lui moins fataliste. Il a estimé que l'hôpital devait en faire plus en matière de sécurité. «Tous les hôpitaux devraient avoir un policier à chaque entrée, on attend toujours qu'il se passe quelque chose pour faire quelque chose», a-t-il estimé.

Au-delà de la sécurité de l'hôpital, cette nouvelle fusillade dramatique pourrait alimenter la controverse sur le contrôle des armes aux Etats-Unis.

Bill de Blasio, qui se targue régulièrement de la baisse de la criminalité à New York, y a fait brièvement allusion, en soulignant que l'incident était «le genre de choses qu'on a vu ailleurs dans le pays». 

«Chaque fois que ces choses-là se produisent, c'est un nouveau rappel qu'il faut en faire plus sur la question de l'accès aux armes (...). On ne peut pas continuer à ne rien faire», a estimé un élu démocrate du Bronx, Marcos Crespo, interrogé par la chaîne de télévision locale New York 1.  

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