Le parquet fédéral belge a fait savoir que l'auteur de l'attaque avait été identifié comme un ressortissant marocain de 36 ans qui n'était pas connu pour des faits de terrorisme. Son domicile, dans le quartier de Molenbeek, a été perquisitionné.
Le parquet a également fait savoir qu’après l'explosion de son sac, l'homme s'était précipité sur un militaire en criant «Allahou Akbar» (Dieu est le plus grand), avant d'être abattu, touché à plusieurs reprises. Il ne portait pas de ceinture explosive.
Quelques heures plus tôt, plusieurs médias belges avaient déclaré que le suspect se prénommait Oussama, précisant que cette information avait été confirmée par une source judiciaire. L’agence Belga a aussi ajouté que le suspect n'était pas connu pour faits de terrorisme. Néanmoins, selon De Tijd, son nom figurait dans des affaires de mœurs.
Dans la matinée du 21 juin, le ministre de l'Intérieur belge Jan Jambon a déclaré à la télévision belge RTBF que le terroriste avait été identifier sans donner plus de détails. Interrogé sur l'hypothèse selon laquelle la bombe transportée par l'auteur n'aurait pas véritablement explosé, le ministre a répondu : «C'est clair que la grande explosion n'a pas eu lieu [...] Mais je ne peux pas donner plus de détails.»
Jan Jambon a également laissé entendre que des perquisitions étaient en cours. «C'est clair quand on fait une enquête et qu'on connaît l'identité, l'un des éléments d'une enquête, ce sont des perquisitions», a-t-il déclaré.
L'explosion s'est produite dans la soirée du 20 juin dans un couloir de la gare de Bruxelles-Central, provoquée par un homme qui a été «neutralisé» par des soldats et dont le décès a été annoncé peu après minuit.
L'attaque, qui n'a pas fait de victime et n'a pas été revendiquée, est considérée comme un acte «terroriste» par le parquet fédéral belge.
Selon un témoin, l'individu a proféré des propos «relatifs au djihad» avant de crier «Allahou Akbar», juste avant l'explosion de son bagage.
L'homme a été abattu «avec des coups de feu» par des militaires, qui patrouillent dans les lieux très fréquentés de la capitale belge, comme les gares, depuis les attentats du 13 novembre 2015 à Paris.
La gare Centrale est l'une des trois principales gares de la capitale belge et l'une des plus fréquentées du pays.