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Une vidéo montrant des militaires israéliens maltraiter les activistes a été mise en ligne

Les activistes pro-palestiniens du mouvement «Freedom Flotilla» («Flottille de la liberté») ont publié une vidéo montrant le moment où les troupes israéliennes ont abordé le navire «Marianne av Göteborg» qui essayait de rompre le blocus de Gaza.

La vidéo montre un bateau de garde-côtes israéliens s’approchant du navire des activistes sous pavillon suédois. Un des soldats demande en anglais que tous les passagers du «Marianne» se déplacent vers la proue et que le navire réduise sa vitesse afin de l’appréhender en sécurité.

On entend ensuite un activiste de la «Flottille» répondre : «Non, c’est moi qui te demande à toi, soldat, de t’éloigner de notre bateau. Ne nous menace pas. Va-t’en. Déplace toi-même vers la proue. Tu n’as pas de droit d’accéder à notre bateau».

Après un échange verbal qui continue pendant un certain temps sur le sujet qui d’entre eux met en danger les civils dans cette situation, les soldats israéliens ont entamé l’abordage du bateau des activistes.

L’abordage du «Marianne» a été largement pacifique ; bien que les activistes ont déclaré que les garde-côtes ont utilisé des tasers contre eux. C’est cet épisode violent qui a été filmé et publié en ligne.

«Marianne» a été intercepté dans les eaux internationaux à quelques 85 milles nautiques de la côte de Gaza, ont fait savoir les activistes. Il a été remorqué vers le port d’Ashdod pour y être inspecté.

Il ne s’agit pas d’une première tentative des activistes pro-Gaza de rompre le blocus. Une première tentative, entreprise en 2010, a conduit à un scandale international, quand les commandos israéliens ont abordé la Flottille en tuant huit citoyens turcs et un citoyens turco-américain.

Israël maintient le blocus de la bande de Gaza depuis 2007, sous le prétexte de faire obstacle à des livraisons d’armes au mouvement paramilitaire de Hamas. Les opposants à cette mesure estiment que Israël viole les droits de la population palestinienne de Gaza en ne permettant pas à l’aide humanitaire d’y parvenir et en empêchant la commerce maritime.