En 2016, 718 personnes soupçonnées d'infractions liées au terrorisme djihadiste ont été arrêtées, contre 395 en 2014, d'après le rapport sur le terrorisme dans l'Union européenne 2017 publié le 15 juin par l'Office européen des polices, Europol.
La plupart des 1 002 arrestations en lien avec des activités terroristes ont eu lieu en France (456), en Grande-Bretagne (149) et en Espagne (120).
Le nombre des attaques djihadistes est, quant à lui, passé de 17 en 2015 à 13 en 2016, dont six liées au groupe Daesh.
Sur l'ensemble de l'UE, 142 personnes ont été tuées dans des attentats l'an dernier, dont 135 dans des attaques djihadistes.
Les femmes et les jeunes adultes, parfois même des enfants, jouent un rôle opérationnel de plus en plus important dans la réalisation d'activités terroristes, de manière indépendante, selon Europol.
Près d'un tiers des personnes arrêtées étaient âgées de 25 ans ou moins tandis qu'une personne arrêtée sur quatre (26%) était une femme, contre 18% en 2015.
Toutefois, précise Europol, un grand nombre d'attentats n'étaient pas connectés au djihadisme : «La majorité des attaques (99) dans laquelle une filiation terroriste a pu être identifiée étaient menées par des extrémistes nationalistes et séparatistes.» Des groupes dissidents républicains en Irlande du Nord ont été impliqués dans 76 de ces attaques, a rapporté Europol.
En outre, le nombre d'attaques menées par des extrémistes violents de gauche est en augmentation depuis 2014, avec un total de 27 l'année dernière, dont 16 en Italie, selon le rapport.