Le ministre des Finances, Yanis Varoufakis, avait annoncé en amont du référendum qu'il quitterait son poste si le «oui» l'emportait. Il a créé la surprise, au lendemain du vote qui a vu une grande majorité de partisans du «non», en démissionnant.
Le désormais ex-ministre a expliqué depuis son blog qu'il avait pris sa décision pour contester la pression immédiate mise sur la Grèce par ses partenaires européens, en réaction au vote. Selon lui, son départ facilitera les négociations entre le pays et ses créanciers, réunis dans la troïka : Union Européenne (UE), Banque Centrale Européenne (BCE) et Fonds Monétaire International (FMI).
«Après l'annonce des résultats du référendum, on m'a informé d'une certaine préférence de certains membres de l'Eurogroupe et de partenaires et associés […] pour mon absence des réunions. Une idée que le Premier ministre [Alexis Tsipras – NDLR] a jugé potentiellement utile à l'obtention d'un accord. Pour cette raison, je quitte le ministère des Finances aujourd'hui».
A l'appel du président français François Hollande et de la chancelière allemande Angela Merkel, les négociations autour de la dette grecque doivent reprendre, mardi 7 juillet, dans le cadre d'un sommet de l'Eurogroupe.