«Voulez-vous que la Catalogne soit un Etat indépendant sous forme de République ?» sera la question posée aux Catalans, a fait savoir Carles Puigdemont, président indépendantiste de la Catalogne, revendiquant le droit à un référendum d'autodétermination.
Carles Puigdemont n'a cependant pas encore signé le décret de convocation de la consultation interdite par la Cour constitutionnelle et qui mettra en délicatesse avec la loi toutes les personnes qui participeront à son organisation.
Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy a pour sa part toujours assuré qu'un tel référendum n'aurait pas lieu, laissant entendre sans les révéler qu'il prendrait des mesures préventives en ce sens.
«Tant que je serai président du gouvernement, cela ne se produira pas», avait réaffirmé Mariano Rajoy le 27 mai.
Les Catalans sont divisés sur l'indépendance : 44,3% pour et 48,5% contre, selon le dernier sondage d'un institut gouvernemental.
Mais ils souhaitent majoritairement (à 73,6%) pouvoir se prononcer par référendum. Cette consultation est défendue au-delà de la sphère indépendantiste par des organisations comme le nouveau parti de gauche Catalunya en Comu de la maire de Barcelone Ada Colau, des syndicats, des chefs d'entreprises ainsi que le club de football de Barcelone.
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En 2014, la région avait bravé une première interdiction et organisé une consultation symbolique des Catalans : 2,3 millions de personnes – sur six millions d'électeurs potentiels – avaient participé et huit sur dix s'étaient prononcées pour la sécession.