International

Allemagne : un garçon russe de 5 ans poignardé à mort dans un centre d'accueil pour migrants

Un homme de nationalité afghane, résident du centre d'accueil pour migrants de la ville d'Arnschwang, a capturé puis tué à coups de couteau un enfant de 5 ans et gravement blessé sa mère – un citoyenne russe – avant d'être abattu par la police.

Un évènement dramatique s'est produit dans un centre d'accueil pour migrants de la ville d'Arnschwang, dans le sud-est de l'Allemagne. Un homme, identifié comme un citoyen afghan de 41 ans, s'est emparé d'un garçon de 5 ans et l'a attaqué au couteau, lui infligeant des blessures fatales. L'agresseur a également gravement blessé la mère du garçon, une citoyenne russe de 47 ans, qui a été transportée à l'hôpital, sans que ses jours ne soient en danger selon le journal allemand Mittelbayerische.

Prévenue par les résidents du centre, la police est rapidement arrivée sur place et a dû abattre l'assaillant pour le neutraliser.

L'autre enfant de la victime, un garçon de 6 ans présent au moment de l'attaque, est en état de choc mais n'a pas été blessé, précise la police. Le mobile de l'assaillant – résident du centre d'accueil tout comme ses victimes – n'est pour l'instant pas établi et l'enquête ne fait que commencer, ont écrit les forces de l'ordre dans un communiqué.

La police et les services de secours se sont déployés en grand nombre sur le lieu de l'incident : pas moins de sept ambulances et deux hélicoptères se sont rendus sur place selon Michael Daiminger, le responsable des secours locaux.

Le maire d'Arnschwang, Michael Multerer, s'est déclaré choqué par l'atrocité de cette attaque, précisant qu'il n'y avait jusqu'à présent jamais eu de problème dans ce centre d'accueil. Il a confié que les garçons y vivaient depuis plusieurs années et qu'il parlaient déjà bien allemand, ajoutant que leur mère était une femme calme et agréable.

A la suite de ce drame, la police a bouclé le refuge et demandé au 18 résidents de quitter les lieux. Ils devraient être réinstallés dans un logement temporaire.

Lire aussi : Confronté aux risques d'attentats terroristes, Berlin va réexaminer les dossiers de 100 000 migrants