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Ναι VS Όχι : les campagnes pour le «oui» et le «non» envahissent le web avant le référendum grec

Alors que la Grèce se prépare à un référendum populaire sur le plan de sauvetage et les mesures d’austérité, un débat enflammé sur l’avenir du pays a engendré des centaines de blagues sur les réseaux sociaux.

Dimanche, les grecs devront répondre si le gouvernement doit accepter les demandes des créanciers qui proposent un plan de sauvetage de la Grèce en échange de plus d’austérité. Si le peuple vote «oui», le gouvernement d’Alexis Tsipras devra très probablement démissionner et le peuple fera face à de strictes mesures d’austérité réclamées par les créanciers.

Les responsables de l’UE et l’opposition en Grèce ont mis en garde contre la vote «non», en estimant que ce résultat aboutira à la sortie de la Grèce de la zone euro et potentiellement de l’UE, en faisant ressurgir les questions de la viabilité de la zone euro toute entière.

Sur Internet, les mèmes avec les hashtags #oxi («non») et #nai («oui») se multiplient sur les réseaux sociaux en prévision du dénouement du drame grec.

Un sondage réalisé pour BNP Paribas montre que 60% des grecs interrogés croient que la Grèce doit rester dans la zone euro à tout prix.

D’après le même sondage, le «Oui» lors du référendum serait gagnant avec 47,1% contre 43,2% pour le «Non».

Certains grecs accusent le gouvernement Syriza d’avoir poussé le pays au bord du gouffre après que la Grèce soit devenu le premier pays développé à faire défaut sur ses obligations internationales.

La chancelière allemande Angela Merkel, la plus fervente partisanne de la politique d’austérité, a fustigé le gouvernement d’Alexis Tsipras pour «l’état déplorable» de son pays.

En s’adressant à la nation à la télévision nationale mercredi, Tsipras a souligné son attachement à la tenue du référendum, en déclarant que toutes les déclarations sur la sortie de la Grèce de la zone euro si le peuple vote «non» lors du référendum ce weekend sont du «bluff».

D’autres responsabilisent les leaders européens qui auraient forcé le pays à se déclarer en défaut de paiement.

«La Grèce ne mérite pas l’annulation de sa dette !» - «La dette de l’Allemagne a été annulée en 1953 après que l'Allemagne ait tué 11 millions de personnes»

 

Avant le 1er juillet, Athènes devait effectuer un paiement de 1,6 milliards d'euros au FMI, mais n’a pas pu le faire. En juillet et aout, le pays devra payer 6,6 milliards d’euros à la Banque centrale européenne.

Des manifestations en signe de solidarité au peuple grec ont eu lieu un peu partout en Europe, des milliers de personnes étant venues pour montrer son soutien.