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Tsipras demande une remise de 30 % sur la dette grecque et un délai de grâce de 20 ans

La seule façon de rendre gérable la dette de la Grèce est de la réduire de 30 % et d’introduire une période de grâce de 20 ans, a estimé le Premier ministre grec sur son compte Twitter.

Cette déclaration de Tsipras fait suite à la publication jeudi des estimations du Fonds monétaire international selon lesquels la Grèce aurait besoin de 10 milliards d’euros durant les prochains mois et de 50 milliards d’euros supplémentaires durant trois années pour assurer ses échéances financières. Le rapport du FMI affirmait également que la Grèce aurait crucialement besoin d’une période de grâce pour honorer ses dettes.

Les documents publiés jeudi n’ont jamais été partagés avec la Grèce lors des six mois de négociations difficiles qui n’ont finalement pas abouti, a ajouté Tsipras.

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Vendredi, le Premier ministre a égelement appelé les citoyens grecs à voter «non» lors du référendum sur les propositions des créanciers. «Je vous appelle à dire «non» aux ultimatums, au chantage et à la peur, dire «non» à la division sociale», a écrit le dirigeant sur Twitter.

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La question de la sortie de la zone euro n’est pas celle qui sera posée devant le peuple grec , a souligné Tsipras. L'enjeu est de savoir si la Grèce est prête à poursuivre la politique qui est en train d’abolir son économie et détruire son système d'assistance sociale, a-t-il ajouté.

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Le 5 juillet, les grecs devront décider s’il faut accepter ou rejeter les propositions de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international avancées lors de la réunion de l’Eurogroupe le 25 juin 2015.